
Poignées de mains, sourires et selfies ont remplacé le bruit des machines pendant quelques instants, jeudi dernier à l’usine Renault de Flins-sur-Seine. Et pour cause : ce n’est pas tous les jours que des champions du monde de rallye viennent arpenter les ateliers yvelinois du constructeur automobile français. Les 6 pilotes de l’écurie Dacia Sandriders sont allés à la rencontre des salariés, et pas n’importe lesquels. Nasser Al-Attiyah, quintuple vainqueur du Dakar et son copilote Édouard Boulanger, mais aussi Cristina Gutiérrez et Pablo Moreno, duo vainqueur du Dakar 2024 en Challenger, sans parler de l’attraction du jour, le nonuple champion du monde Sébastien Loeb, accompagné de son acolyte Fabian Lurquin.
L’occasion pour eux d’échanger avec les équipes de l’usine, de l’atelier d’impression 3D à la Refactory, où des voitures d’occasion de toutes les marques sont reconditionnées. « C’était sympa de découvrir cet univers, je ne connaissais pas le fait de refaire des voitures d’occasion, confie Sébastien Loeb. Je trouve que l’idée est vraiment bonne à tous les niveaux, que cela soit pour donner un gage de sérieux aux voitures d’occasion ou pour refaire des voitures accidentées ».

Un peu plus d’un an après le début de l’aventure avec Dacia Sandriders, celui qui a construit sa légende avec Citroën l’assure : sa voiture « commence à être fiable, performante ». « L’équipe a vraiment bien bossé, elle a bien évolué. Je pense que maintenant, elle est vraiment prête pour essayer de jouer la gagne ». Après un Dakar pour le moins frustrant (l’Alsacien a dû abandonner pour la troisième fois en neuf participations), il aborde les prochaines échéances avec détermination. « Ça ne s’est pas bien passé pour moi, on a fait des erreurs, assume-t-il. Mais bon, la prochaine, c’est l’Afrique du Sud, puis celle du Portugal et du Maroc. Après, ça repart au Dakar ». Parviendra-t-il à vaincre le signe indien et à s’imposer pour la première fois sur l’épreuve reine ? Rendez-vous en début d’année 2026.