Mise au point concernant l’article Faits divers Triel-sur-seine du 4 juin 2025

Dans un message publié sur sa page Facebook, le maire de Triel-sur-Seine, Cédric Aoun a accusé l’un de nos journalistes de « mentir » et de faire preuve de « sensationnalisme ». Un rappel des faits nous semble donc nécessaire.

La semaine dernière, nous avons publié un article sur la condamnation de la Ville de Triel-sur-Seine par le tribunal administratif de Versailles. Ce dernier a jugé illégal un arrêté municipal pris en mai 2024, interdisant tout rassemblement sur une large partie du territoire communal. La Ville a été condamnée à verser 1 800 euros à la Ligue des droits de l’Homme.

Dans le cadre de notre travail journalistique, nous avons contacté le maire Cédric Aoun, le lundi 2 juin à 14 h 10 par message écrit, afin de recueillir sa réaction avant la fin du bouclage du journal, prévue autour de 18 h 30. Message qui a été lu dans les minutes qui ont suivi son envoi. En l’absence de réponse dans ce délai, nous avons mentionné en toute transparence dans l’article papier : « Contacté, Cédric Aoun n’a pas donné suite à nos sollicitations. »

Le maire a finalement répondu à 19 h 52, après l’heure de bouclage. Ne pouvant plus modifier l’édition du journal papier à cette heure-là, nous avons donc intégré sa réaction dans la version web de l’article, consultable sur notre site internet (lagazette-yvelines.fr). Il a tout de même décidé de publier dès le mardi un « coup de gueule » sur sa page Facebook, dans lequel il accuse notre journaliste de « sensationnalisme » et annonce sa volonté de porter plainte.

Nous regrettons que ce fonctionnement courant dans le traitement de l’actualité locale ait donné lieu à une mise en cause publique de notre rédaction. Nous tenons par ailleurs à souligner qu’en publiant sur un réseau social une capture d’écran de notre échange privé, sans l’accord du journaliste concerné, le maire s’expose à d’éventuelles conséquences juridiques. Ce type de divulgation publique de correspondance peut en effet relever d’atteintes à la vie privée ou à la confidentialité des échanges.