En agressant sa compagne, il blesse leur enfant d’un an

Le jeudi 20 novembre se tenait le procès d’un homme de 38 ans qui avait frappé sa femme et blessé leur enfant d’un an. Il a écopé de 18 mois de prison, dont 9 ferme.

Pour une simple histoire d’allaitement, un homme de 38 ans a roué de coups sa compagne dans la nuit du 4 octobre : trois gifles, deux tentatives d’étranglement et un coup de pied d’après 78Actu. Sauf que la victime tenait dans ses bras leur bébé d’un an qui s’est cogné contre une porte. Il garde d’ailleurs encore les stigmates de ce choc avec une cicatrice au niveau de la lèvre.

Durant son audience, le prévenu n’a pas nié les faits. « Je suis en tort, je suis désolé. Ce n’est pas normal, c’est inacceptable. Je ne suis pas fier de ce que j’ai fait » rapporte le site internet d’informations locales. Ce n’était pas la première fois qu’il levait la main sur la mère de son enfant mais cet incident a permis à celle-ci de trouver la force de porter plainte. « Il avait essayé de m’étrangler dès la sortie de la maternité (lors de la naissance de leur bébé en 2022, Ndlr), explique la victime à la barre. Je veux qu’il comprenne qu’il doit se soigner et qu’il paye pour ce qu’il a fait. Je ne veux plus qu’il voit mes enfants. Il ne mérite pas d’être avec eux. »

Suite à la déposition de la jeune femme, les policiers ont alors mené leur enquête et ont fouillé la messagerie WhatsApp du trentenaire. Selon 78Actu, ils ont découvert des torrents d’insultes comme celles présentes dans une discussion entre le 17 et le 19 septembre : « Je pisserai sur ton cadavre. » Des propos qui choquent la procureure de la République. Durant son réquisitoire, elle préconise 24 mois d’emprisonnement dont 12 mois de sursis probatoire durant 2 ans, notant au passage que le mis en cause n’a pas exprimé la moindre excuse envers son ex-compagne. Finalement le verdict sera un peu plus clément. Il écope d’une peine de 18 mois d’emprisonnement, dont 9 mois de sursis probatoire durant 2 ans. L’homme de 38 ans pourrait bénéficier du régime de semi-liberté.