Le maire demande plus de moyens pour la zone des Quarante sous

Le maire LR d’Orgeval a récemment demandé à ce que la somme allouée à l’aménagement de la partie Ouest passe de cinq à 20 millions d’euros. Il a essuyé un refus.

Pour réaménager la partie Ouest de la zone commerciale des Quarante sous, en perte de vitesse depuis plusieurs années, une convention avait été signée en décembre 2015 entre mairie, intercommunalité et l’établissement public foncier yvelinois (devenu depuis l’établissement public foncier d’Île-de-France (Epfif), Ndlr). Pour une durée de deux ans, elle visait à « engager une politique foncière visant à réaliser des programmes de logements, d’activités et des commerces ».

Un prolongement de cette convention tripartite a été signé jusqu’en 2018 lors du dernier conseil de la communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise (GPSEO), le 16 novembre dernier. Le maire d’Orgeval, Yannick Tasset (LR) a demandé à ce que la somme allouée à ce projet soit augmentée.

« L’engagement financier a été plafonné à cinq millions d’euros, expliquait-il lors du dernier conseil municipal. On voudrait augmenter à 20 millions d’euros. » Une demande dont Daniel Louvel, principal opposant à l’édile craint qu’elle ne soit « financièrement insupportable » pour la ville.

« Comme on est signataires de la convention on participe aux risques, on aimerait aussi participer au projet », détaille l’adjoint orgevalais en charge de l’urbanisme Pierre Guérin.

Lors du dernier conseil communautaire, l’édile orgevalais a évoqué une somme « insuffisante » pour « créer une vraie zone commerciale sur la friche des Quarante sous » et demande « des sommes beaucoup plus importantes ». S’il « partage l’avis » de Yannick Tasset, le président de GPSEO Philippe Tautou (LR) préfère « commencer à cinq millions d’euros ».

La volonté du maire d’Orgeval est suivie par ses adjoints. « Comme on est signataires de la convention, on participe aux risques, on aimerait aussi participer au projet », détaille l’adjoint en charge de l’urbanisme Pierre Guérin. Selon lui, le prolongement de la convention a été signé « dans l’attente de la définition du projet urbain. L’Epfif ne s’engagera que s’il est défini. »

Fin 2015, Philippe Tautou espérait présenter le projet de la zone commerciale « l’an prochain ». Et pensait ainsi faire la paire avec « le projet fait par Altarea à la place du centre commercial Art de vivre (voir encadré) ».

A l’Est, le centre Art de vivre rasé à l’horizon 2020 ?

Dans la partie Est de la zone commerciale, l’avenir du centre commercial Art de vivre apparaît bien sombre. Il devrait en effet être rasé à l’horizon 2019-2020, révèle Le Parisien. Selon le quotidien, deux nouvelles enseignes devraient fermer leurs portes en janvier 2018.

En 2015, Philippe Tautou (LR), alors président de la communauté d’agglomération des deux rives de Seine estimait « qu’Art de vivre et la zone étaient vraiment en train de dépérir ». Et semblait regretter la belle époque du centre commercial : « Le dimanche vous alliez vous promener à Art de vivre, aujourd’hui hormis quelques fous il n’y en pas beaucoup qui vont a Art de vivre pour se promener, entre les deux, 30 ans se sont écoulés. »