Lycéens agenouillés : « pas de faute » selon l’IGPN

Les conclusions de l’enquête administrative ont été dévoilées jeudi dernier. Une enquête judiciaire est toujours en cours.

Le 16 mai dernier, Brigitte Jullien, cheffe de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) était auditionnée par l’Assemblée nationale dans le cadre d’une commission d’enquête. L’enquête administrative menée dans le cadre de l’interpellation des 151 lycéens, par la suite agenouillés le 6 décembre dernier a été évoquée.

« L’enquête s’est faite en deux temps […] Il faut replacer dans le contexte, ça a été très violent, a-t-elle indiqué. […] Il n’y avait pas de faute, pas de comportement déviant de la part des policiers à l’égard de la procédure. Maintenant on est dans le cadre d’une information judiciaire, nous sommes saisis de l’enquête judiciaire. »

Par communiqué, le Collectif de défense des jeunes du Mantois a regretté une enquête administrative « délibérément lacunaire », six lycéens ayant été entendus depuis le 13 mai dernier. « La disproportion entre la gravité de ce « dysfonctionnement » policier, le nombre d’enfants touchés et le manque de diligence (dans ce qui n’est encore que les préliminaires de l’enquête) ou l’insuffisance notable de l’enquête administrative est aberrante », fustige-t-il.