Jeudi 3 février, un homme originaire d’Arnouville-lès-Mantes comparaissait devant le tribunal correctionnel de Versailles pour la détention de plusieurs armes à feu sans autorisation. Au mois de décembre 2019, la gendarmerie avait découvert, chez lui, « tout un arsenal » lors d’une perquisition ordonnée pour une toute autre affaire.
Dans son coffre-fort, l’homme entreposait « un revolver d’alarme à blanc, un fusil d’épaule de catégorie C et un autre fusil semi-automatique de catégorie B accompagné d’un silencieux et d’une lunette optique », rapporte la juge. Un nombre important de munitions, dont certaines « calibrées pour une mitrailleuse de guerre » sont également découvertes.
Âgé de 31 ans, l’homme ne semble, cela dit, pas dangereux mais plutôt naïf. Pour sa défense, cet ancien chasseur, aujourd’hui dépourvu de permis et de licence de tir, explique qu’il n’allait « quand même pas les jeter dehors dans les poubelles ». Il précise néanmoins avoir trouvé la bande mitrailleuse « datée de la Seconde Guerre mondiale » avec un détecteur de métaux et l’avoir « gardée en collection ». Le tribunal l’a condamné à quatre mois de prison avec sursis et a confisqué l’ensemble des armes.