L’élection municipale partielle fixée aux 15 et 22 mai

Attendues depuis plusieurs semaines, elles font suite à la démission de l’ancien maire Raphaël Cognet (DVD) et d’une partie des conseillers municipaux.

Les dates du scrutin mantais, suite à la démission de Rapahël Cognet (DVD) le 8 janvier dernier, ainsi que de plusieurs autres élus, sont désormais connues. La préfecture a annoncé les dimanches 15 et 22 mai prochains pour que les Mantais choisissent leur nouveau maire.

Cinq candidats ont déjà fait part de leur volonté de se présenter : Jean-Luc Santini (LR), adjoint à l’urbanisme, l’ancien maire Raphaël Cognet (DVD), Marc Jammet, conseiller communiste du groupe d’opposition Vivre mieux à Mantes-la-Jolie, Guillaume Quevarec (EELV), conseiller municipal d’opposition de 2008 à 2014 qui conduira une coalition EELV-FI-PS-PCF et enfin Khadija Moudnib, référente LREM de la 8e circonscription (contactée cette dernière n’a pas répondu à nos sollicitations).

Le choix des dates du scrutin, situé entre l’élection présidentielle et les élections législatives, ne semble pas surprendre les différents candidats contactés, qui ont, ou sont en voie, de rassembler les 45 noms nécessaires à la constitution de leurs listes.

« Ça ne me surprend pas en tant que tel, dès l’instant où le préfet n’avait pas lancé les élections dès [la démission], relève Marc Jammet du choix de la date. […] C’est une décision du représentant de l’État, on fait avec. […] Maintenant qu’effectivement la date est fixée, […] on se permet de retravailler sur le fond, de faire de nouvelles ­propositions. »

De son côté, Jean-Luc Santini se montre plutôt satisfait du choix du représentant de l’Etat : « Cela nous laisse 15 jours tranquilles pour faire une vraie campagne municipale, c’est parfait. […] Au moins on ne sera pas noyés dans la campagne des présidentielles. On a quand même pas mal d’idées. »

« En ce qui concerne les dates de scrutin, elles me conviennent parfaitement, souligne Raphaël Cognet. Cela laisse le temps de faire une belle campagne, d’aller à la rencontre des Mantais […]. Les Mantais font parfaitement la différence entre les élections locales et ­nationales, donc cela ne m’inquiète pas. »

« On prend acte, on n’a pas choisi ce scénario et cette gué-guérre picrocholine entre deux candidats de droite », note Guillaume Quévarec. Lui se montre plutôt pessimiste quant au taux de participation, souvent inférieur lors d’une municipale partielle. « Je pense qu’il y aura 20 % de participation, cela va être très très peu. » Mais optimiste quant au dénouement du scrutin : « On peut être la surprise de cette élection. » Il reste désormais 14 semaines avant le premier tour. Aux candidats de convaincre.