« Si nous sommes réunis ici, ce n’est pas uniquement pour parler refonte de la méthode, mais bien refonte du projet en lui-même ». Le 22 septembre, la Communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise et sa présidente Cécile Zammit-Popescu ont réuni élus, acteurs économiques et institutionnels pour un premier atelier territorial consacré au projet de Ligne nouvelle Paris-Normandie (LNPN). Sous l’impulsion du délégué interministériel Serge Castel, cette rencontre visait à instaurer un dialogue renouvelé autour d’un projet longtemps controversé.
Autour de la présidente Cécile Zammit-Popescu, une soixantaine de participants, parmi lesquels maires, industriels, universitaires ou représentants de l’État, ont défendu une vision commune : celle d’un territoire vivant, attractif et non simplement « traversé ». Les interventions ont notamment porté sur la cohésion urbaine et rurale, la formation, l’agriculture, l’habitat et les mobilités, avec la perspective d’une meilleure interconnexion des transports et l’hypothèse d’une future implantation du PSG. En clôture, la présidente a réaffirmé son ambition : bâtir « une vallée industrielle forte, polycentrique, connectée à l’Île-de-France et à la Normandie, un territoire qui ne se traverse pas, mais se vit ».