
La découverte le 21 octobre de tags insultants dans un parking souterrain situé dans le quartier de la Noé a jeté un petit coup de froid à Chanteloup-les-Vignes. Comme le révèle le Parisien, ce sont des policiers en patrouille qui sont tombés sur des inscriptions plutôt équivoques : « la maire t’es morte (sic) », « nique la BAC et la BST (sic) », « mort au pore (sic) » mais surtout à côté de ce dernier graffiti, le nom de deux membres des forces de l’ordre. Actuellement, trois individus ont été identifiés mais aucune arrestation n’a eu lieu.
« Voir son nom affiché, c’est violent. Le collègue visé est clairement déstabilisé. Il fait bien son travail, il est bien noté, n’a jamais eu de problème avec les jeunes de la cité et son comportement n’a jamais été mis en cause. Et pourtant, il se retrouve ciblé » a déploré une source proche du dossier au quotidien d’informations régionales. Une autre espère que « les plaintes aboutiront » car « ces tags ne sont pas anodins ». Selon elles, ces inscriptions seraient dues à une intensification de la lutte contre le trafic de drogue dans ce quartier, avec notamment plus de patrouilles.
Également visée, la maire chantelouvaise, Catherine Arenou, regrette « une ancienne habitude ». « Ce sont les aléas de la fonction, il faut avoir les épaules solides » analyse l’édile locale qui ne l’a pas vraiment pris personnellement. Elle plaint particulièrement ses administrés : « Le nettoyage représente un coût et ce sont les habitants qui payent. » L’ancienne doctoresse condamne bien évidemment ces menaces de mort envers les policiers – qu’elle qualifie « d’intolérables » – et à l’instar des sources anonymes du Parisien, souhaite voir les plaintes aboutir.
Enfin, Catherine Arenou n’envisage pas de porter plainte et se focalise surtout sur le futur et les nombreuses actions à mener « pour embellir » sa ville.