Il déplore le retrait de l’Etat

Le maire a pointé les coûts liés aux fermetures de l'assurance-maladie et de la Caisse d'allocations familiales fin mars, du transfert de la fourrière et du regroupement des cartes d'identité.

Vendredi dernier, le maire Laurent Brosse (LR) a regretté devant la presse locale la fermeture ou l’arrêt de services publics. Fin mars, la Caisse d’allocations familiales (Caf) et la Caisse primaire d’assurance-maladie (CPAM), hébergées dans des locaux appartenant à la Caf, ferment leurs portes définitivement. « On me faisait part de difficultés avec les heures et jours d’ouverture : là, pour le coup, on n’aura plus d’organismes », a pointé un maire un peu amer. Une borne interactive d’information de la CPAM sera mise à disposition par la commune à l’accueil de l’hôtel de ville.

La fourrière, assurée par la Police nationale, sera également transférée à la commune fin mars. Enfin, la délivrance de cartes nationales d’identité de tout le canton est désormais sous sa responsabilité. « Pour nous, ça induit des coûts de fonctionnement, encore transférés de l’Etat vers les communes, s’est ému l’édile élu en 2014. Dans un contexte global de baisse des dotations de l’Etat, tout ça devient extrêmement compliqué. »