GPSEO : comment peser en tant qu’association citoyenne ?

Venu pour échanger sur la place du citoyen au sein de la récente communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise par l’association Vivons notre ville, un géographe a incité les associations à coopérer.

L’association Vivons notre ville, qui compte deux élus d’opposition au conseil municipal, organisait une conférence sur la communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise (GPSEO) la semaine dernière. « On s’interroge sur les facteurs d’unité, sur la place de la démocratie locale quand c’est multi-local, si les gens se reconnaissent dans GPSEO », énumère Salvador Juan, président de Vivons notre ville.

Pour y répondre, l’association citoyenne a invité Lionel Rougé, géographe et maître de conférence, qui a étudié de près de nombreuses intercommunalités, dans l’Ouest francilien et le reste de la France. Dans le public de cette soirée, la plupart de la vingtaine de participants se sont inquiétés de pouvoir faire entendre leur voix au sein de cette vaste communauté urbaine.

Sans pouvoir apporter de réponse précise au cas de GPSEO, Lionel Rougé leur a conseillé de « réfléchir intercommunalité » eux aussi. Et d’ajouter : « A l’échelle d’une association, je sais pas quoi vous dire, mais peut être que, en arrivant à coopérer avec d’autres associations dans les autres communes, il y a probablement là quelque chose à inventer : un contre-pouvoir associatif à l’échelle de l’intercommunalité. »