Cela fait déjà trois mois que ces équipements sont présents dans la commune mais la Ville des Mureaux attendait les beaux jours pour l’inauguration officielle. C’est donc chose faite le 15 mai, sauf que la météo avait décidé d’être capricieuse : la grisaille et une légère bruine ont donc accompagné les officiels présents pour cette cérémonie sur les bords de Seine.
Qu’importe, François Garay, l’édile muriautin, reste ravi de pouvoir présenter les 15 machines de street workout présentes le long du fleuve : « Il sont souvent présents dans les quartiers où il y a eu des rénovations urbaines. Là, c’était important de les implanter dans un endroit où il y a beaucoup de passage. » Le maire invite même la population des alentours – « de Mantes-la-Jolie jusqu’à Versailles » – à prendre son sac de sport afin de travailler ses abdos-fessiers. « Les JO arrivent bientôt, je ne pense pas que vous réussirez à vous qualifier pour les épreuves, mais cela sera déjà bien pour votre santé » s’amuse l’édile.
La future halle Brossolette en ligne de mire
Par ailleurs, ces nouveaux équipements font partie d’un tout. La Mairie s’est payé les services de Jooks, une application de tourisme sportif, pour 25 000 euros sur 3 ans. L’utilisateur peut ainsi s’engager sur trois parcours – bientôt 5 – à travers la cité muriautine afin d’entretenir son corps et son esprit. « C’est un moyen de valoriser le patrimoine local » souligne Damien Vignier, adjoint préposé au sport. En effet, ils permettent de relier les différents lieux d’intérêts de la ville, du parc du Sautour à la forêt de Verneuil-sur-Seine en passant par l’éco-quartier Molière.
En marge de cela, le nouveau terrain de basket de basket 3vs3, situé à côté du city stade Paul Curin, a été également présenté. Celui-ci, ainsi que les équipements de street-workout, ont coûté 200 000 euros, dont la moitié a été financée par la Région et un quart par l’Agence Nationale de Santé. Ils s’inscrivent surtout dans un projet plus global puisqu’un gymnase en plein air doit sortir de terre dans un an au niveau de l’ancien gymnase Pierre-Brossolette.
