« C’est le début d’une grande histoire », lance la maire chantelouvaise, Catherine Arenou (DVD), en insérant, symboliquement, dans la première poutre de la future cité Champeau, la charte de son projet de cité éducative. En lançant le chantier de ce premier équipement, le 15 octobre, la Ville donne ainsi le coup d’envoi de la seconde phase du programme de renouvellement urbain qui se poursuivra jusqu’en 2027.
Située dans le parc du même nom, la cité Champeau sera, selon la maire, « l’incubateur » de la cité éducative Simone Veil qui doit, elle, concerner plus de 500 enfants et dont la livraison finale est prévue en 2025. Pour ce faire, le futur équipement abritera les services municipaux directement concernés par le sujet : les directions jeunesse, enfance, éducation, prévention, sport et culture.
« C’est là, dans ce lieu, que tous les acteurs de l’éducation feront la première ébauche de cette cité éducative », détaille Catherine Arenou en rappelant que 43 millions d’euros sont investis pour le programme de renouvellement urbain chantelouvais, dont 15 millions rien que pour la cité éducative Simone Veil. Un montant supporté à plus de 50 % par le conseil départemental, l’État, la Région et la Ville ayant respectivement injecté 4,6, 1,4 et 1,3 millions d’euros.
« Je crois que nous devons faire ici mieux qu’ailleurs, explique Pierre Bédier (LR), président du Département, pour justifier cet investissement. Le Département sera aux côtés de Chanteloup quoi qu’il en coûte parce que notre conception des Yvelines […] c’est qu’il ne peut pas y avoir de territoire délaissé quelque soit son handicap quelle que soit son histoire, et c’est au Département d’assurer cette égalité des chances. »
La livraison de la cité Champeau elle, est prévue pour la rentrée scolaire 2022 puisqu’elle doit accueillir les écoles, maternelle et primaire, Roland Dorgelès ainsi que les activités du centre de loisirs Victor Hugo. « On s’est dit, on fait une cité éducative donc on démolit pour refaire un lieu d’exception pour les enfants […] mais que faisons-nous des enfants pendant ce temps-là ? On a compris qu’il y avait un temps mort de trois ans qu’il fallait gérer », explique l’élue de ce transfert.