Deux conventions votées autour du projet de la gare

La première correspond à une subvention de 1,752 million d’euros versée par le Département. La seconde concerne l’extension du groupe scolaire Denouval, pour un montant de 1,45 million d’euros versés par l’aménageur Citallios.

Le conseil municipal du 9 mars dernier a été l’occasion de clôre de vieux dossiers concernant le projet immobilier de 290 logements du secteur de la gare et la réhabilitation du groupe scolaire Denouval. Les signatures d’une convention Prior (Programme de relance et d’intervention pour l’offre résidentielle, Ndlr) d’un montant de 1,752 million d’euros apporté par le Département et du projet urbain partenarial, qui avait été mis en sommeil, ont été votées. Si la municipalité a insisté sur la nécessité de remplir les objectifs de la loi SRU, la cheffe de file du groupe Andrésy dynamique, a elle déploré que le nombre de logements à construire soit trop important par rapport aux minimas fixés par le Département.

« La convention Prior elle encourage les collectivités comme Andrésy qui s’engagent à construire un programme de développement résidentiel sur un objectif 2026 », rappelle Laurent Beunier, adjoint à l’urbanisme. Il précise également que la Ville atteignait, au 1er janvier 2021, 16,75 % de logements sociaux, loin des 25 % fixés par l’État.

« On s’engage pour une offre résidentielle et donc des constructions pour la période 2022-2026, appuie ainsi Isabelle Madec. […] Si on va à la fin du tableau […] on arrive à un total de 530 logements qui seraient éligibles au Prior et sur lequel vous vous engagez. » L’élue énumère également les projets de la rue des Beauvettes, de la rue de Chanteloup et des Sablons qui n’apparaissent pas dans le document. « On arrive à l’horizon 2026 à 1 000 logements, poursuit-elle, indiquant que le seuil d’éligibilité au Prior était la construction de 267 logements. […] Même si vous aviez réduit la voilure, […] nous aurions pu profiter de cette subvention Prior. »

Concernant la construction de 1 000 logements, Laurent Beunier souligne que ces objectifs sont inscrits dans le Plan local d’habitat intercommunal, signé sous la précédente mandature. « On a dit qu’on poursuivait les efforts engagés par l’équipe municipale précédente, pour répondre quand même, disons le franchement, à un besoin de logement d’Andrésiens, de gens d’Île-de-France, détaille-t-il. […] Il y a une pénurie sur laquelle on aimerait bien répondre modestement. »

Représentant le groupe d’opposition Notre parti c’est Andrésy, Denis Faist invite lui à se pencher sur les récentes évolutions de la loi 3DS, afin de pouvoir « négocier des ­triennaux plus ­engageants avec l’Etat ».