Vous l’avez très certainement aperçue lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris, le 26 juillet dernier. Elle s’est élevée, parmi les statues de ces grandes dames qui ont écrit l’histoire de notre pays, au dessus de la Seine lors du tableau intitulé « Sororité » : Christine de Pizan, femme de lettre, philosophe et poétesse vivant au Moyen-Âge (1364-1431). Saviez-vous que son histoire était intimement liée à celle de la cité Saint-Louis ?
En effet, le Monastère de Poissy a accueilli l’écrivaine dans les dernières années de sa vie. Et dans les siècles qui ont suivi, son souvenir ne s’est jamais évanoui : la médiathèque, par exemple, porte son nom tout comme une avenue, tandis que son lieu de résidence, l’Enclos de l’Abbaye, accueille aujourd’hui le Musée du jouet. C’est pour ces raisons que les élus pisciacais ont contacté la Mairie de Paris afin de récupérer la statue de Christine de Pizan, utilisée lors de la cérémonie d’ouverture des JO, pour l’accueillir et l’exposer au sein de la commune.
« Décédée à Poissy il y a près de 600 ans, Christine de Pizan est aujourd’hui encore une personnalité des plus inspirantes, a souligné l’adjointe à la culture, Karine Emonet-Villain, dans le magazine municipal. Femme de lettres érudite et très en avance sur son temps, elle a marqué Poissy de son empreinte. En demandant à accueillir la sculpture qui a été créée à l’occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, nous souhaitons célébrer avec une force inégalée son héritage ».
Pour la maire de la Ville Sandrine Berno Dos Santos, pouvoir récupérer ladite statue serait « une nouvelle occasion de mettre en lumière le rôle essentiel que les femmes ont joué et continuent de jouer dans l’histoire et la société ».