Cela pourrait être une scène d’ouverture d’un épisode de Bones, une des séries phares de M6 durant une décennie. Le dimanche 12 mars, dans le milieu de l’après-midi, deux pères de famille jouent à cache-cache avec leurs bambins dans le parc Millet de la forêt de Saint-Germain-en-Laye, situé sur la commune d’Achères. La petite tribu tombe alors sur des ossements, à peine dissimulés par des buissons.
D’après des propos rapportés par Le Parisien, les deux hommes ont d’abord mis à l’écart les enfants afin qu’ils ne soient pas choqués par cette vision d’horreur : « Nous les avons évidemment écartés rapidement pour qu’ils ne puissent pas regarder ce qu’il se passait. Une partie du squelette était dissimulée sous des végétaux mais le reste était très visible. On pouvait apercevoir un manteau et des chaussures posés à côté du crâne, des os de son bassin et des vertèbres éparpillées un peu partout. » La police a été immédiatement prévenue puis est arrivée sur les lieux une dizaine de minutes plus tard. À l’intérieur du manteau, les forces de l’Ordre ont retrouvé la carte d’identité d’un homme né en 1948. Selon certains Achérois, il s’agirait de Jean-Pierre, disparu en avril 2021 d’un foyer pour seniors, la résidence Georges-Pompidou, située à moins d’un kilomètre du parc.
D’après Michelle Berlier, aidante au sein de la résidence, celui-ci avait quitté l’établissement au volant de sa voiture. Toujours au Parisien, elle se souvient qu’il ne supportait pas d’être enfermé en raison du confinement lié à la crise du Covid 19 et qu’il évoquait même avoir des pensées suicidaires car l’homme recevait très peu, voire aucune visite. « Le jour même de sa disparition, il a dit à son amie de palier qu’il n’en pouvait plus et qu’il voulait se tuer, a-t-elle témoigné. Mais elle ne le pensait pas sérieux. » Parmi les explications d’une découverte aussi tardive, les mauvaises conditions météorologiques franciliennes, avec notamment de forts vents, pourraient expliquer que le squelette ne se soit finalement révélé au grand jour que maintenant.
C’est avec le sourire que la centaine de participants se presse sur le terrain du complexe sportif François Pons de Verneuil-sur-Seine, ce jeudi 16 mars. Il est près de 10h30 quand l’échauffement démarre en musique, sous les instructions d’un membre de la Ligue de l’Île-de-France d’Athlétisme. Montées de genoux, flexions, étirements… Croyez-le ou non, mais tout ce petit monde, équipé de dossards, s’apprête bel et bien à participer à un job dating.
Oui, cela peut paraître inhabituel de commencer une journée de recrutement par ces exercices physiques. Mais ce n’est pas tout : recruteurs et demandeurs d’emploi y participent tous ensemble, et ce dans l’anonymat. Associés en équipe, ils participent alors à une matinée sportive allant de la course au lancer de poids en passant par des activités ludiques comme des quiz.
Baptisée « Du stade vers l’emploi » et créée en 2020, cette opération nationale menée par Pôle emploi et la Fédération Française d’Athlétisme, en partenariat avec la Région et la Ville de Verneuil-sur-Seine, troque le CV et la lettre de motivation pour le short et les baskets. Une façon de recruter innovante, car après cette matinée sportive, l’anonymat est levé pour faire place aux entretiens d’embauches durant toute l’après-midi.
« On bouscule les codes, se satisfait Éric Haddad, directeur de l’agence Pôle Emploi de Poissy. On veut recruter autrement, c’est une volonté qu’on a en interne. Les recrutements classiques prennent du temps, il faut sélectionner les candidats, organiser les rendez-vous… Alors que là, on a plusieurs dizaines de candidats qui sont prêts à passer immédiatement les entretiens. Et quand on connaît le calendrier chargé des entreprises, c’est avantageux ». Les postulants ont été pré-sélectionnés en amont par l’agence pisciacaise de Pôle emploi, en fonction des postes proposés par les entreprises, collectivités et administrations participantes.
L’anonymat et la rencontre autour des valeurs du sport permettent également de briser la glace entre les demandeurs d’emploi et les recruteurs, comme le souligne François Boisgibault, directeur général de la Ligue d’Île-de-France d’Athlétisme. « Ce n’est pas toujours facile de candidater juste avec son CV. Ici, les gens viennent et sont eux-mêmes. Notre objectif à nous, c’est de promouvoir les valeurs du sport que sont le partage et l’esprit d’équipe. Ça peut aider à trouver un emploi ! Il faut être soi-même et ne pas tricher. Et ça, le recruteur le remarquera ». Ce n’est pas pour autant qu’il faut voir cette matinée sportive comme une compétition : ce qui compte pour les recruteurs, c’est le respect des consignes, le volontariat, le leadership ou encore le sens du collectif montré au fil des différents ateliers.
Ce qui compte pour les recruteurs, c’est le respect des consignes, le volontariat, le leadership ou encore le sens du collectif montré au fil des différents ateliers.
L’anonymat permet surtout de mettre tous les participants sur un pied d’égalité, si bien que tout le monde se tutoie. De quoi mettre en confiance les 122 demandeurs d’emploi qui étaient présents dès 8h sur les lieux. Cette complicité nouée durant la matinée permet alors des échanges plus spontanés. « Quand les candidats sont arrivés, on les voyait souriants avec leur tenue de sport, s’enthousiasme Éric Haddad. C’est bien de les voir avec le sourire à l’idée de rencontrer des recruteurs ! Quand on le fait autour d’un ballon ou sur une piste d’athlétisme, on est soi-même. Et quand on a joué à côté de quelqu’un toute une matinée, on a moins d’appréhension à vouloir se vendre ».
Au total, des recruteurs de 12 entreprises étaient présents pour l’événement, parmi lesquelles Lidl (préparateur de commandes, employé libre-service), Keolis (conducteur de bus), Lousantos (Agents d’accueil) ou des agences d’intérim comme Supplay ou Interinser. Même la gendarmerie nationale, le Département et la Ville de Verneuil ont dépêché des recruteurs sur place pour participer à cette journée, où une quarantaine de postes était à pourvoir. À l’arrivée, tous étaient satisfaits du nombre de potentiels candidats ayant postulé à leurs offres.
« Avec 122 candidats pour 12 entreprises, on est sur un ratio cohérent, analyse Éric Haddad. Parfois, on est sur 1 poste pour 500 candidatures ». À l’issue des opérations « Du stade vers l’emploi », environ 60 % des candidats finissent la journée avec un travail. « D’habitude, il y a toujours l’attente où on se demande si c’est passé, si on obtiendra un entretien, ou ne serait-ce qu’une réponse. Là, on fait venir directement les entreprises à eux ».
L’opération trouve tout son sens alors que les Jeux Olympiques de Paris approchent à grands pas. « Le lien avec les Jeux se fait par la pratique sportive, et par le passage d’athlètes sur les différentes opérations, pour montrer l’exemple », ajoute François Boisgibault. Et pourquoi pas, également, attirer de potentiels nouveaux licenciés ? Comme le soulignait une enquête de l’Anses (Agence Nationale de Sécurité sanitaire de l’alimentaire et de l’environnement du travail) en 2022, 95 % de la population française adulte est exposée à un risque de détérioration de la santé, à cause d’un manque d’activité physique ou un temps trop long passé assis.
Automobilistes yvelinois, soyez vigilants : un nouveau radar de chantier a été mis en place sur la D922, plus précisément sur l’itinéraire sécurisé situé entre Meulan-en-Yvelines et Menucourt, le jeudi 2 mars dernier, à une quinzaine de kilomètres à l’Est de Mantes-la-Jolie. Celui-ci a été installé sur une portion limitée à 80 km/h, et a très certainement déjà surpris un bon nombre d’usagers sur le retour des vacances.
À en croire les informations de L’Automobile Magazine, le radar en question n’est même pas signalé par un panneau. Il faudra redoubler de vigilance, d’autant plus que ce nouvel équipement flashe les véhicules dans les deux sens de circulation, par l’avant et par l’arrière.
« Notre objectif est de réduire les inégalités d’accès au soin avec un nouveau service de proximité ». C’est non sans satisfaction que Sandrine Berno Dos Santos (LR), maire de Poissy, a signé ce mercredi 8 mars la convention pour la mutuelle communale, aux côtés d’Aline Smaani, adjointe déléguée à la santé, du président de l’association LMF Asso Santé Daniel Lemoine, et de Sylvie Ben Jaber, présidente de La Mutuelle Familiale, l’organisme retenu par la Ville. Ce dispositif permettra aux Pisciacaises et Pisciacais de bénéficier de 30 à 50 % de réduction par rapport à une mutuelle classique.