Regroupement hospitalier imminent

Le centre hospitalier de Poissy-Saint-Germain-en-Laye et celui de Mantes-la-Jolie n’auront plus qu’une seule et même direction à l’été 2015.

« Les conseils de surveillance des deux établissements ont approuvé cette semaine le principe de cette direction commune, en référence à un organigramme prévisionnel confiant la direction générale à Monsieur Galy, actuel directeur du CHI (Centre hospitalier intercommunal, Ndlr) de Poissy-Saint-Germain », a annoncé l’hôpital pisciacais le 25 juin dans un communiqué de presse.

C’est donc au profit de Michel Galy que reviendra la direction de l’un « des plus grands ensembles hospitaliers français », hors Centre hospitalier universitaire (CHU) et Centre hospitalier régional (CHR). Ce dernier sera alors doté d’un budget de 415 millions d’euros, et emploiera « 5 150 équivalent temps plein. »

Si les deux hôpitaux conserveront à l’issue de ce rapprochement leur autonomie propre, ils participeront, notamment avec le centre hospitalier de Meulan-les Mureaux (voir encadré), « à la préfiguration d’un groupement hospitalier de territoire (GHT, Ndlr) Nord Yvelines, en vue d’élaborer un projet médical partagé. »

Oncologie : De Meulan à Mantes ?

Lors de la dernière réunion du conseil de surveillance du Centre hospitalier de Meulan-Les Mureaux (Chimm), les élus y siégeant ont appris le possible transfert du service oncologie vers l’hôpital de Mantes-la-Jolie.

« Ce qui nous gène profondément, c’est qu’on fait partir un service reconnu. Nous demandons juste pourquoi ce regroupement se ferait à Mantes, s’interroge Cécile Zammit-Popescu (DVD), maire de Meulan-en-Yvelines et présidente du conseil de surveillance du Chimm. Il faut trouver un accord pour que le service reste ici. »

Bernard Landais, secrétaire adjoint Force Ouvrière à l’hôpital de Mantes-la-Jolie, comprend l’inquiétude du personnel et des élus : « Nous avons demandé d’avoir un partenariat privilégié avec Meulan. » Malgré tout, 16 des 17 maires de la communauté d’agglomération Seine et Vexin ont adressé un courrier au président de l’Agence régionale de santé (ARS), Claude Evin, pour contester ce projet.