Une « vitrine » en entrée de ville pour le bailleur social

Les environ 200 collaborateurs des Résidences Yvelines Essonne ont commencé à investir le nouveau siège social du bailleur.

La satisfaction était pleine et entière ce samedi 2 avril, lors de l’inauguration du nouveau siège social du bailleur social Les Résidences Yvelines-Essonne, à l’angle des boulevards du Midi et Victor Duhamel. Depuis deux semaines, environ 200 collaborateurs ont intégré leurs nouveaux bureaux, en lieu et place des anciens, situés dans le secteur de Porchefontaine à Versailles. À terme, le premier étage accueillera les collaborateurs de la communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise (GPSEO) et le rez-de-chaussée la crèche Pirouette. Pour le président du conseil de surveillance du bailleur et président du Département, Pierre Bédier (LR), cette implantation doit servir d’exemple pour développer le ­tertiaire en vallée de Seine.

« Ce siège est pour nous le troisième et dernier acte d’une vaste opération qui a débuté à la dissolution de l’Opievoy (en janvier 2017, Ndlr) pour faire des Résidences un opérateur crédible et respecté, souligne Arnaud Legros, président du directoire, le déménagement ayant été annoncé en mars 2018. […] Si ce siège en est le dernier acte, il n’en n’est pas moins le début d’une nouvelle dynamique. »

« Ce siège est pour nous le troisième et dernier acte d’une vaste opération qui a débuté à la dissolution de l’Opievoy pour faire des Résidences un opérateur crédible et respecté », souligne Arnaud Legros, président du directoire.

Le choix de l’entrée de ville mantaise n’était pas un hasard, puisque sur le parc d’environ 32 000 logements que compte le bailleur dans les Yvelines et l’Essonne, 10 % sont implantés dans le Mantois. « Ce siège est un témoignage que faire du HLM c’est faire de l’aménagement humain, c’est faire de la qualité, du beau et participer aussi à l’image d’une Ville, nous en sommes extrêmement convaincus », poursuit Arnaud Legros.

Et ce n’est pas Pierre Bédier qui dira le contraire. « Ce bâtiment […] est le symbole du renouveau de ce territoire », se réjouit-il. Car si la vallée de Seine connaît une désindustrialisation massive depuis 30 ans, « nous voulons aussi porter une vocation tertiaire », insiste Pierre Bédier, évoquant l’arrivée du RER E en 2025 : « Eole, ce moyen de transport exceptionnel, permettra une certaine tertiarisation de ce territoire et je ne doute pas que ce lieu ici servira de vitrine pour montrer à des investisseurs, pour montrer à des promoteurs qu’il est possible de faire vivre du tertiaire dans notre vallée de Seine. »